22 Août 2009
Vous faites partie des
mères cool ou des mères perfectionnistes ? Ce billet s’adresse aux deux, sachant que les perfectionnistes, comme moi, auront sans doute déjà acheté les cahiers de révisions
d’été.
Révisions d’été ? Quelle horreur ! Rétorqueront d’aucuns.
Et puis, pourquoi se stresser et stresser les enfants avec des révisions de vacances ? Surtout quand ils font partie des premiers de la classe, comme Junior et Mini miss (enfin… pour l’instant !) ?
Eh bien parce que.
Parce que si on a dès la prime enfance, pris l’approche de la découverte et de la connaissance par le jeu, les révisions de vacances sont un jeu.
Parce que suivre régulièrement un cahier (sans y passer trop de temps chaque jour, évidemment), c’est garder un petit rythme tout en passant du temps avec les enfants sur des sujets sur lesquels on n’a pas forcément de temps à passant dans le rythme effréné de l’année.
C’est aussi et surtout, renforcer leur sûreté de soi. Un aspect essentiel du rapport au savoir de l’enfant.
Une fois les choses posées en ces termes, comment s’y retrouver dans l’océan d’offre pléthorique en matière de révisions de vacances et autres « devoirs d’été » ?
Premier critère : le rapport au jeu
Ce critère est essentiel pour moi. Les révisions doivent être un jeu, un plaisir, pas un pensum ! Finie, la pédagogie noire du début du XXè siècle ! (Lire l’excellent livre d’Alice Miller, « C’est pour ton bien ». Alice Miller est docteur en philosophie, psychologie et sociologie, ainsi que chercheur sur l'enfance).
On privilégie donc la couleur et une présentation avenante, les exercice sous forme de jeu, les pages de révisions entrecoupées de jeux. Soit dit en passant, j’ai tendance à écarter d’office les (rares) cahiers intitulés « devoirs de vacances ». Le titre reflète une approche qui est tout sauf ludique. Un devoir est un devoir… jamais très marrant.
Deuxième critère : l’identification
L’identification est également importante. Les éditeurs l’ont bien compris, qui multiplient les nouveautés et références à des personnages de livres ou, mieux, de dessins animés. Ainsi, on a vu apparaître ces derniers mois des cahiers « spécial filles » (univers de princesse) ou « spécial garçon » (univers de pirates).
Troisième critère : l’épaisseur
Parfaitement, l’épaisseur. Prendre un cahier de vacances de 300 pages en sachant parfaitement qu’on ne le finira pas conduit inéluctablement à l’effet boomerang. A éviter absolument.
Mes choix pour cet été :
Pour Mini miss (6 ans), qui adore les univers de fées et de princesses :
Réviser et s’amuser « spécial filles, avec un magnifique château de princesses à monter ». Du CP au CE1. Chez
Hachette éducation. Existe du CP au CM2.
Pour junior (11 ans), passionné par Géronimo Stilton :
Géronimo Stilton, Vacances pour tous ! On ne va quand même pas en faire tout un fromage !
Chez Magnard. Existe du CP au CM2.
Nous sommes presque à la fin des cahiers, et ce sont les enfants, pourtant plutôt du genre blasés, qui demandent de sortir le « cahier d’activités ».
On peut tout à fait les envisager pour les 15 derniers jours avant la rentrée.
En ce qui me concerne, objectif plaisir, réussi !
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