Autonomie féminine

Bonne chance, mauvaise mère

Vous êtes fatiguée, laminée, rétamée ? HS, débordée, dépassée ?

C'est normal.

Que vous l'ayez conçu ou adopté, junior vient de débarquer dans votre vie. Peut-être a-t-il déjà des frères et sœurs et vous repartez pour un tour ou découvrez le plaisir de ne plus savoir où donner de la tête.

bebe_300.jpgVous devez tout gérer : les biberons, les nuits blanches, les démarches administratives, les jalousies des aînés s'il y en a, les appels téléphoniques et emails qui s'empilent, l'organisation du jour et celle de demain.

Le tout, si possible avec le sourire et l'aplomb que l'on attend d'une super nana, fille et petite fille des générations féministes ; hyperactive et hyper efficace dans son boulot comme à la maison. Bref, "hyper" tout court.

Cerise sur le gâteau, l'épineux problème du mode de garde se pose.

Et vous voilà lancée dans les calculs d'apothicaires, entre vertiges au vu des sommes astronomiques que vous allez devoir débourser et recensement des différents modes de garde (merci Internet !).

Si vous ne l'avez pas déjà expérimenté, sachez cela : de votre choix de mode de garde va dépendre l'équilibre de votre vie future. Pas moins.

Et si vous choisissez le mode de garde à votre domicile (choix de plus en plus répandu pour les nombreux avantages qu'il présente) : de la justesse de votre recrutement va dépendre le développement de junior. Pas moins.

Là, en général, on se retrouve à tanguer dangereusement entre tous les avis.

« Mais qu’est-ce que tu vas travailler ! La place d’une femme est auprès de ses enfants ! » (Evidemment, le curseur culpabilité, déjà élevé, monte en flèche).

« Mets-le en crèche, c’est tellement pratique. »

« La crèche ? Quelle idée. De toute façon, tu n’auras pas de place. Mets-le chez une assistante maternelle. »

« T’es pas bien ? Et si elle tombe mal ? »

« Ou alors la nounou à domicile… »

« T’es folle ! Tu laisserais ton bébé à une inconnue, toi ? Et puis de toute façon, vu le prix… »

« Détrompe-toi, avec les aides fiscales, ça revient quasi moins cher que de le placer en crèche. »

« Bon, de toute façon, une grosse partie de ton salaire va partir en garde d’enfants, alors… »

« Bon alors… Qu’est-ce que tu vas faire ? ».

« Ben, là, tout de suite, je vais chercher un cachet d’aspirine. Le reste peut attendre ».


Suite aux prochains épisodes.


Crédits illustration © Photographe : Wessam Eldeeb - Agence Dreamstime

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