Autonomie féminine

Interview de Myriam Souveton, fondatrice de Mingzi

Pour vous qui avez apprécié les informations données dans le billet Je prends le pouvoir sur mes placements, voici l'interview de Myriam Souveton, fondatrice de MINGZI :

 

Pourquoi avez-vous créé MINGZI ?

Je me suis rendue compte que répondre à une question aussi simple que « Comment faire un bon placement ? » est d’une complexité inouïe !... Si je m’adresse à un conseiller, il va forcément me proposer des produits pour lesquels il est formé et commissionné. Une banque en ligne ? Pourquoi pas, c’est moins cher, c’est souple, c’est moi qui décide. J’aimerais bien me lancer, mais je manque de repères et j’ai peur de me tromper… Je vais demander conseil à mon beau-frère, il n’y connait rien, mais il a un avis sur tout J OK… je vais regarder sur Internet, j’y verrai plus clair. Et là … de l’information, j’en trouve (trop), il y en a partout, dans tous les sens… Pas le temps de tout lire, de croiser, de vérifier les infos, de suivre l’actualité. C’est compliqué, je ne comprends pas toujours le jargon technique. Bon, je m’en occuperai plus tard, quand j’aurai plus de temps... un jour... Nos questions et nos doutes restent bien souvent sans réponse … et nous faisons au mieux …

Quelle est l’origine du concept ?

Je travaille depuis longtemps dans le métier des placements (20 ans). J’ai pu constater que les femmes sont de plus en plus impliquées dans la gestion de leur patrimoine. En tant que femme, j’ai porté un regard féminin sur l’existant et j’ai trouvé que nos besoins vitaux n’étaient pas pris en compte… Nous avons donc construit MINGZI en ayant à l’esprit les exigences des femmes : la maîtrise du temps, des solutions pragmatiques pour se faciliter la vie, l’envie qui passe par un cadre agréable et un peu d’humour.

Qu'est-ce qui, dans votre parcours, vous a conduit à cette création ?

L’idée de MINGZI ne m’est pas venue d’un seul coup. J’ai travaillé dans de grandes maisons comme LCL et AXA. Au fil du temps, j’ai emmagasiné tout un tas de constats : des besoins auxquels le marché ne répond pas, ce qui laisse les clients frustrés, parfois désemparés. Souvent, je me suis dit : si je devais réécrire les choses, voilà comment je ferais. Je donnerais aux clients les moyens pour inverser le rapport de force et reprendre la main sur leurs placements. L’idée a mûri, s’est précisée. Mais pour la mettre en œuvre et avoir une approche réellement indépendante, je devais créer une structure qui ne soit pas reliée aux acteurs du marché. Alors, je me suis lancée, et j’ai créé MINGZI.

Au fait, pourquoi ce nom, MINGZI ?

Mingzi s’inspire du mot « MingZhi » ou encore 明智, qui signifie en chinois « avisé » ou encore « sage ».

Si cette interview vous interpelle et si le thème vous intéresse, je vous invite à proposer à Mingzi un sujet à explorer.

 

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